« Meadow Jilly BONES »

© ASHESDUST

" Dear Diary ; I'm just leaving to go to the internship of London. aunt Jane just told me to won't be the worst studient of the UK. Is she actually jocking ? ... " Voici comment commence le fidèle journal intime de Meadow Jilly Bones, deuxième du nom, alors qu'elle était assise dans un métro de son pays, l'Angleterre, afin de rejoindre l'internat où on l'a " séquestré " durant les 4 années à rayer de sa vie. Orpheline de mère et de père, morts dans un accident de voiture alors qu'elle était âgée à peine de 4 ans, elle avait toujours vécu chez sa tante avant ce jour, avec sa soeur Brooklyn. Née le 10 Septembre 1989 à Oxford, elle va bientôt fêter ses 21 ans d'existence laborieuse - entre problèmes de santé, relationnel et de comportement, elle n'a pas eu une vie facile avant de s'installer à Melbourne il y a deux ans et est depuis qualifiable de i'm addicted to the city. Attirée par la danse moderne elle espère un jour percé dans une troupe ; et pour l'instant, se concentre sur ses études au conservatoire.

« please, tell me a fairy tale »

1. INTRODUCTION

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« J'ai fait des erreurs, beaucoup trop d'erreurs. Parfois l'envie me prend de supprimer des chapitres de ma vie, les rayer et les effacer comme si ne rien n'était, bien que je sache parfaitement que sans eux je ne serais pas celle que je suis devenue aujourd'hui. Ce n'est pas de ma faute ; la personne que j'ai été me rend honteuse, et je ne me reconnais plus dans cette Meadow ; pute et droguée à souhait. Je ne comprends pas comment j'ai fait pour être si vulgaire, si tourmentée par une vie pas plus dure que les autres. Seulement, et c'est que maintenant que je m'en aperçoit, mes problèmes, même s'ils me paraissaient insurmontables, ont toujours été plus faciles que ceux des personnes que j'ai connu au centre. Genre. »

M.J.B.

2. ENFANCE

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« On ne renie pas son enfance ; on l'enfouit au fond de son coeur, et l'ombre portée, l'ombre magique devient un symbole. »

10 SEPTEMBRE 1988 ; environ 2 heures 45 du matin. Des hurlements de bébé se font entendre, et des soupirs de soulagement qui viennent par la suite ponctué ce cri de souffrance. Cela faisait maintenant 25 heures que Madame Samantha Bones - fille de Meadow Jilly première - était dans la salle de travail ; et cela faisait à peu près 15 minutes que les médecins tentaient de réveiller le bébé qui ne respirait pas, dont le coeur ne battait même plus. Oui, Meadow était "décédée" suite au trop long accouchement de sa mère, bien trop éprouvant pour la crevette qu'elle était alors. Probablement, si un autre bébé avait été à sa place, il n'y aurait pas eu besoin d'affoler l'équipe médicale avec les massages cardiaques ; seulement, déjà à ce moment là, Meadow souffrait de tachycardie, et son coeur commençait déjà à avoir du mal à suivre le rythme, et ne supportait pas les trop gros efforts. Les deux parents Bones ; ce jour là, ont très certainement été les deux personnes les plus heureuses de la Terre. Parce que, pendant l'espace d'un quart d'heure, ils ont cru qu'ils avaient perdu à la naissance leur fille ainée.

LES MOIS qui suivirent ont été moins heureux que l'on puisse penser. Certes, Meadow était née, les Bones étaient enfin parents - chose longuement attendue -, et ils avaient échappé au pire. Cependant, cet arrêt cardiaque avait entrainé de nombreux examen, de multiples attentes, de nombreuses mauvaises nouvelles, de nouveaux essais encore. La déformation cardiaque qui entrainait les crises de la jeune fillette ne fut découverte que trois mois après, et les médecins décrétèrent qu'ils ne pouvaient rien faire pour la demoiselle. Elle était condamnée à vivre avec cela, basée son quotidien sur ce problème de santé. Elle était si jeune, mais pourtant proche de la mort tous les jours. Les parents Bones avaient tellement peur pour elle que lors de sa première anné d'existence, ils l'enfermèrent dans une bulle d'amour et de sécurité. C'était leur façon de la préserver. Elle n'alla jamais dans une crèche, ni même chez une nounou. Samatha avait préféré arrêter de travailler ; les revenus de son mari Andrew étant largement suffisant à leurs besoins, et elle veilla sur sa petite aussi bien qu'une mère puisse le faire.

ON LUI DONNA une petite soeur alors qu'elle allait fêter ses 2 ans. La petite Brooklyn apporta moins de soucis à Samantha et Andrew, mais l'amour des parents pour chacune de leurs filles était bien égal. Ils passaient autant de tant avec la benjamine que l'ainée, bien que Meadow eut toujours besoin de plus d'attention - attention comprise et donnée ; on veillait toujours sur son coeur, et on lui donnait toujours cet environnement sain. Les deux soeurs s'entendaient à peu près bien, bien que la rivalité commençait déjà à se faire sentir dans leur relation de petites filles. Leur monde était beau ; trop beau, à vrai dire. Des parents parfaits, une maisons parfaites, des revenus parfaits, une atmosphère parfaites. Il n'y avait que le problème cardiaque considéré comme "grave" de Meadow, mais ils faisaient avec. Après tout, ce n'était pas ça qui allait ruiné leur famille. Sauf que.

LA PREMIERE FOIS que les deux parents laissèrent Meady et sa soeur entre les mains d'une personne autre qu'eux, afin de pouvoir aller au mariage de la cousine au troisième degré d'Andrew, les petites filles avaient respectivement 4 et 2 ans. C'était avec beaucoup de peine que la mère avait confié ses trésors à une nourrice réputée dans le monde de l'enfance, et c'est avec presque les larmes aux yeux qu'elle s'en alla, dans la voiture grise métallique de son mari. On dit que les mères sentent arriver les malheurs... A peine arrivés au bout de la rue qu'on entendait un crissement de pneu dans la résidence, un grand fracas, puis quelques minutes plus tard, l'ambulance rompre le silence installé dans le quartier chic. Il était 19 heures 34. Les parents Bones étaient morts, et les soeurs blondes étaient désormais orphelines. Elle ne pleurèrent pas ; non. Elles ne se rendirent pas compte de ce qu'il se passait. Quand des personnes virent les voir ; les mettre entre les mains de la soeur de leur mère, elles ouvrirent juste de grands yeux. Elle ne savaient pas. Qui aurait su ?

LEUR TANTE JANE était la soeur cadette de leur mère ; quand elle eut la garde de Meadow et Brooklyn, elle avait juste vingt ans. Elle était jeune et belle ; aussi dépassée que les gamines par la situation. Seulement, elle était leur tuteur légitime. Cette garde lui revenait. Il est clair que durant les années qui suivirent, malgré tous les efforts qu'elle déploya pour avoir de l'autorité, ou bien même tenter une microscopique ressemblance avec une mère, Jane ne réussit pas à égaler l'excellence de sa soeur. Tout était allé si vite... Jusque là; Meadow avait été un ange avec elle. Mis à part ses problèmes de coeur, elle n'avait jamais embêter sa tante, et s'était contentée d'être une adorable petite blonde aux yeux bleus. C'est tout. Mais cet état n'allait pas durer, le lendemain de ses 11 ans, tout était différent.

3. ADOLESCENCE

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« L'adolescence est l'âge où les enfants commencent à répondre eux-mêmes aux questions qu'ils posent, et puis, c'est aussi le moment où tu choisis entre vivre et mourir. »

PEUT ETRE QUE Meadow avait ouvert les yeux le matin de ses onze ans - ou commença à souffrir à propos de ses parents - ; mais personne ne le saura vraiment, même elle. Une chose est sûre, c'est que la demoiselle décida de troquer ses robes de princesse pour du vernis à ongle noir, et commença à user, même à ce jeune âge, de la boîte à maquillage de Jane, afin de sortir de la salle de bain en pot de peinture. Elle fit son entrée - une entrée plutôt fracassante - au collège d'Oxford, un collège privée et huppé que l'héritage de ses parents pouvait lui permettre d'intégrer les rangs, et elle fut très rapidement répertoriée dans les "cas" de l'établissement. Elle séchait, commençait même à avoir des petits côtés pervers et salopes, alors qu'elle n'était même pas encore sorti de l'âge pré-pubère. Cependant, tout le monde la prenait en pitié. Elle était orpheline, et en plus atteinte d'une maladie grave. on ne pouvait pas lui en vouloir ; cette pauvre petite ne faisait qu'exprimer le mal qui la tourmentait. (dixit le psychologue scolaire.)

SI SES DEBUTS d'adolescence étaient dans le genre chaotique, c'est aussi à cette période là que Meadow trouva sa passion pour la danse - une passion à la fois révélatrice quand à son don mais aussi dangereuse. Si il se trouva qu'elle soit très douée dans ce sport même dans ses débuts ; mais il fut un peu comme un poison pour elle. Très longtemps, on l'empêcha de pratiquer à cause de ses problèmes de coeur... Se fatiguant encore plus, elle avait du mal à suivre les cours qu'on donnait, faisait des crises de plus en plus fréquentes et du jour au lendemain, Jane décréta qu'il ne fallait plus qu'elle les suive. Meady riposta, pratiquant encore plus dans son coin en s'inscrivant seule à des cours de plus en plus durs, et Jane ne sut plus quoi faire, littéralement dépassée par cette gamine. La blonde avait compris comment sa tante fonctionnait, avait trouvé ses faiblesse de femme célibataire de 27 ans avec deux enfants à charge, et joua avec cela, comme la première des manipulatrices ; alors qu'il y avait à peine un an, elle était encore la plus gentille des petites filles.

MALGRÉ CELA, ses coups d'éclats, ses entêtements, elle n'était pas une élève médiocre, contrairement à ce qu'on aurait pu croire. Non, elle était tout simplement moyenne, un peu au dessus du niveau des classes qu'elle fréquentait ; bien qu'elle ait comme tous les élèves ses points faibles - elle était particulièrement mauvaise en Sciences et en Chimie, mais brillait en Langues et en Histoire. Niveau relationnel, tous ses amis étaient comme elle - bien trop sûrs d'eux, bien trop fières, bien trop trash pour des gosses de 13 ans - et Jane ne les aimait absolument pas. A cet age là, tous avaient du avoir leur première cuite depuis bien longtemps, certains avaient même du déjà fini sous la couette, et elle n'aimait pas l'idée de voir sa nièce trainée dans tout ça. elle avait honte d'imaginer tout ce que Meadow avait bien pu faire... Cependant, si elle était dans le genre mauvaise "à la maison" avec Jane, Meady était un ange avec sa petite soeur, Brooklyn, et montra très vite à sa tante qu'elle n'avait pas sa place, elle l'adulte qui prenait la place de sa mère, dans sa vie, et que tout ce qui comptait pour elle était les Bones - cette famille dont seul elle et sa soeur représentaient encore la dynastie. Ce n'était pas de sa faute - enfin c'est ce qu'essayait encore de croire la pauvre jeune femme - Meadow était juste adolescente.

CETTE SITUATION plutôt précaire ne dura pourtant pas plus longtemps. Jane en eu plus que marre de Meadow le soir où la demoiselle rentra vers 4 heures du matin, ivre morte, et habillée pire qu'une pute de bas étage. Elle avait 14 ans. Et sa tante la frappa pour la première - et la dernière fois. Le lendemain matin, la soeur de sa mère prit des mesures radicales : finit le collège tout simple, Meady allait étudier dans un centre de redressement de Londres, plus connu sous le nom "d'internat" ; avec les uniformes et les départements séparés pour les filles et les garçons. Meadow, sur le coup, ne dit rien, et fut même contente : elle allait enfin pouvoir partir de la maison de cette vieille peau de vache de tante, qu'elle ne supportait définitivement plus, et vivre. vivre comme elle le voulait, comme elle l'avait toujours espérer. Cette expérience était si... Excitante pour elle, la future garce de première, qui n'attendait que le bon moment pour pouvoir se révéler véritablement au grand jour.

IL EST VRAI que maintenant qu'elle repense à cette période de sa vie, Meadow a honte... Beaucoup trop honte. Elle aurait tellement aimé ne pas être comme ça avec sa tante.

4. INTERNAT.

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« Le pire dans tout ça, c'est que ma prétendue descente aux enfers a été la meilleure chose qui me soit arrivée. Pour une fois, je vivais. »

5. NEW YORK CITY.

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« La mort ne change pas la vie en destin. Mourir ne referme pas le livre à sa dernière page, texte enfin indéchiffrable. »

6. NOUVEAU CHAPITRE ; L'AUSTRALIE.

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« Il faut être jeune pour savoir vivre sans nostalgie. Plus tard, on se raccroche à toutes sortes de sentiments : des bons, des mauvais. A ce qui n'est pas très sain. Un renouveau. »

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prénom / pseudo : Jilly – mais généralement, c’est Heavy.
âge : 16 ans – mais on me dit souvent que j’en fais pas plus de 5.
où as-tu connu le forum: Demande de partenariat.
comment le trouves-tu: Très bien. C’est sur l’Australie, alors forcément
code : Le plus grand secret pour le bonheur, c'est d'être bien avec soi.
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quelque chose à rajouter : J’aime le design