La nuit précédente avait été un vrai calvaire. Vous voulez savoir pourquoi ? Et bien cela faisait plusieurs jours que je travaillais sur une toile. Elle représentais ma Grèce natale du moins le Grèce comme moi je la voyais. J'avais passé des heures à faire ce tableau et quelqu'un avait renversé un verre d'eau dessus. Je ne sais pas pourquoi mais je soupçonne Tobby d'avoir fait cela ! Je suis sur que ça l'amuse autant que moi quand je l'embête. D'accord il devait avoir voulu se venger pour la fois où j'avais remplacer tous ces vêtements par des tutus roses ou encore la fois où j'avais planqué sa tenue de scène ou la fois où... Bon d'accord il m'arrive de l'embêter de temps en temps... Il m'arrive aussi de me moquer de lui mais c'est toujours gentil ! Tenez au final je lui ai rendu ces vêtements ! enfin, Tobby est moi nous vivons dans le même loft et nous avons tout les deux des passions très différentes ! Lui la danse hip hop, il a toujours besoin que ça bouge que ça pulse ! Moi j'étais plutôt dans un art calme et lent où il n'y avait pas besoin de crier mais où il fallait plutôt rester calme et prendre son temps. C'est vrai que quand je commence à peindre je m'étale un peu. On retrouve un pinceau dans le lave-vaisselle, un tube de gouache dans l'évier de la salle de bain. Non, non, non ! Je vous arrête de suite ! Je ne suis pas bordélique ! J'aime prendre de l'espace et je dois dire qu'au final Tobby n'en a plus beaucoup pour s'entrainer. Et puis moi je n'aime pas le voir danser le hip hop j'ai toujours l'impression qu'il va se démembrer ou qu'il va tomber tellement il se tord dans tout les sens. Il a bien essayer de me faire une petite démonstration mais je suis partie très vite dans ma chambre parce que j'avais un peu de haut le cœur.

Donc, ce matin quand je me suis levée à six heures trente pour finir ma peinture, j'ai trouvé un verre d'eau à côté de ma toile et j'ai retrouvé l'eau sur la toile. Alors j'espère pour lui que c'était un accident sinon je vous jure que je le tue. Mais bon pour le moment il était trop tôt et du coup je préférais me diriger vers la salle de bain pour prendre une bonne douche bien froide. Cependant lorsque j'allumais la douche des larmes coulèrent le long de mes joues. D'accord ce n'était qu'une toile mais j'y avais passé au moins six ou sept heures dessus et donc ça fiche les boules quand quelqu'un massacre son travail en deux minutes. Cependant comme je le dis souvent la vengeance est un plat qui se mange froid et ce matin là j'allais m'en donner à cœur joie. Je finis de prendre ma douche et m'enroula dans une serviette avant de me sécher et d'aller m'habillee. Je mis un mini short en jean et une chemise blanche et je restais pied nu parce que dans l'appartement je marchais toujours sans chaussure ni chausson. Puis j'allais dans la cuisine prendre mon petit déjeuner. Un bol de café et un croissant que le boulanger me déposait toujours devant la porte. Je dégustais bien mon café et je me disais qu'au final j'étais un peu diabolique. Ce que j'allais faire assurerait surement ma mort mais je m'en fichais. Mon esprit réclamait vengeance et je ne voulais pas le contrarier à à peine sept heures cinquante et une minutes du matin. Je posais ma tasse de café dans l'évier et j'allais entrouvrir la porte de la chambre de Tobby. Il était tout mignon en train de dormir mais moi je voyais très bien les cornes du diable sur sa tête, qui me disaient oui c'est bien moi qui a massacré ta toile venge toi ! Et j'allais me venger !!!

Prenant le pichet d'eau dans la cuisine, que je remplis bien évidement, j'allais dans la chambre de mon colocataire à pas de velours. Je souris du réveil que je lui réservé. Quand j'arrivais à sa hauteur, je penchai le pichet vers lui et lui renversa sur la tête. Alors je lui dis en criant presque :

ça c'est pour avoir détruit ma toile Tobhias ! ça t'apprendra !

Je me retournai alors après avoir déposer mon pichet à moitié plein sur la table de chevet de mon colocataire. J'aurais peut être mieux fait de le garder au final...

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Mon rêve était plutôt étrange... J'étais dans un bateau en route pour les États-Unis. Un bateau qui devait traverser l'océan Pacifique... Je ne savais pas exactement pourquoi je rêvais d'un truc pareil. D’autant plus que je ne prendrais surement pas la mer pour rendre visite à Kara. L'avion était plus sur et beaucoup plus rapide... Je ne voyais pas comment pourrait me venir à l'idée de faire un voyage aussi long... En tout cas, la seule chose que montrais ce rêve c'était que Kara me manquait... Elle avait beau être beaucoup plus vieille que moi... Elle était tout de même la fille qui me comprenait le mieux dans ce bas monde... En tout cas, pour le moment ça faisait deux ans qu'elle était partie à Los Angeles me laissant seule avec la danse à Melbourne. Maintenant que j'habitais dans le loft... Je me sentais libre... Pas de parents sur le dos. La vie était plutôt calme... Enfin si l'on ne comptait pas Eulalie... On était colocataire... Nous avions juste pris l'habitude de se chercher l'un l'autre. C'était vengeance sur vengeance... Quand l'un faisait quelque chose l'autre cherchait à se venger sauf que quand l'un se vengeait l'autre cherchait aussi la vengeance de la vengeance alors du coup... Ça ne finissait jamais... Enfin j'avouais que je jouais aussi franchement le jeu. On était totalement différents. Enfin on était des artistes tout les deux mais pas dans le même sens. Disons que l'expression de notre art n'était pas vraiment pareille. Je ne voyais pas vraiment quel était l'intérêt de regarder une image figé sur une toile. Moi au moins je bougeais... Je n'avais pas le temps de m'attarder devant un paysage figé. Je n'aimais pas rester comme ça sans bouger... Bon j'avais aussi des tendances excessives. Je dansais parfois sans même m'en rendre vraiment compte. En faisant des choses anodines comme me brosser les dents.

Dans tout les cas, je dormais tranquillement depuis dix heures le soir. J'avais le sommeil très lourd en ce moment. Je dormais vraiment très bien. En même temps je passais beaucoup de temps dans l'ancienne salle que nous avions toujours occupé avec Kara pour nous entrainer. Je dormais donc très bien, j'étais bien parti pour dormir au moins encore deux heures quand je sentis une petite froideur dans mon dos. Je dormais toujours sur le ventre... Je n'arrivais pas vraiment à dormir dans une autre position. Je dormais aussi uniquement vêtu d'un bas de jogging ce qui laissait apparaitre mes heures d'entrainement de danse. J'avais passé beaucoup de temps pour façonner ce physique de fou et j'en étais plutôt fier. En tout cas, je sursautais quand je comprenais enfin ce qu'était la froideur que j'avais ressentit. Froideur qui c'était accompagné d'un effet mouillé. Enfin bon... Je n'aurais pas été surpris je venais de sortir de la piscine mais je sortais d'un sommeil profond. En tout cas, le tout fut accompagné d'un « Ça c'est pour avoir détruit ma toile Tobhias ! Ça t'apprendra ! » Plutôt féroce à mon avis... Non mais franchement pour qui elle se prenait de m'appeler Tobhias... Il n'y avait plus que ma mère qui m'appelait ainsi... Je ne savais pas vraiment ce qu'elle avait contre moi à ce moment là... Je n'avais rien fais de mal. C'est alors que je me rappelais. Je n’avais pas détruit sa toile. Je n’avais pas fais gaffe et j'avais fais tombé de l'eau sur sa toile. Je n’avais pas fais exprès - pour une fois -. Non mais c'était quoi de délire...

Je me retournais d'un coup et me levais... « Putain ! » Non mais franchement. J'avais les cheveux mouillé en plus. J'avais lavé ça hier... Franchement là elle me faisait chier... Je n'avais jamais dérangé son sommeil... J'étais dégouté là... J'allais chercher une serviette dans la salle de bain en revenant dans ma chambre afin d'y prendre le pichet d'eau qu'elle avait laissé... Une grande erreur de débutant... Je ne comprenais pas ce qu'elle trouvait à cette toile car quand j'entrais dans le salon je trouvais alors la toile je j'avais souillé sans le faire exprès. Après tout... Elle était pas mal comme ça aussi... J'avais un équilibre de fou, je pouvais courir avec le broc d'eau sans en faire tomber une goute... Merci à mes talents danseur... Je me dirigeais vers la jeune demoiselle toujours avec le pichet dans la main... Je me trouvais maintenant devant elle. « Pourquoi tu as fais ça ?! Je n’ai pas fais EXPRÈS ! Tu sais très bien que je déteste qu'on me réveille. Et puis t'as qu'à faire tes trucs autre part si tu ne veux pas que ce genre chose arrive. » J'attendais avant de lui jeter le reste du pichet à la tête. Je bombais le torse pour prendre un peu d'air. Tout essuyant l'eau dégoulinant de mes cheveux...

« Putain ! »

Ces paroles me firent un bien moyen. Je sentais mon estomac se tordre quelques peu. Je me rendais compte que je n'aurais pas du faire cela. D'accord je n'avais pas pris le temps de lui demander des explications avant de faire cela mais une partie de mon esprit me félicitait pour l'idée grandiose que j'avais eut. Enfin, on ne pouvait pas refaire le passé et donc, je ne devais pas m'apitoyer sur mon ou plutôt sur le sort que je lui avais jeté. Maintenant j'avais une toile à tenter de sauver ou sinon tant pis, je prendrais la toile que j'avais faîtes il y a une semaine et que je ne trouvais pas belle du tout. Enfin je me dirigeais vers le salon où ma toile régnait et où surtout, je pourrais peut être la rattraper un peu. Je m'assis devant la toile et je pris mon pinceau que je trempais dans la peinture verte et où je tentais de refaire ma prairie correctement. Mais au lieu d'arriver à rattraper la toile je fis encore plus de dégâts. Je jetais le pinceau rageusement sur le sol et me dirigeais vers la cuisine pour me calmer. Pourquoi ! Pourquoi depuis que j'étais dans cet appartement avec lui je n'arrivais plus à rien faire ! La peinture, je n'y arrivais plus. Attention je m'entends ! J'arrive toujours à peindre des pommes ou des paysages mais il manque ce je ne sais quoi qui rend mes toiles belles à mon avis et malheureusement pour Tobby c'était la seule toile potable avec ce petit truc que j'avais réussit à faire depuis un mois. Passant mes mains dans mes cheveux, je me levai de mon tabouret et me dirigeais vers la cuisine. Là-bas j'aurais droit à un café bien noir et à un nouveau croissant. Oui, oui je sais ! Ce n'est pas bon pour les kilos et alors ?! Je fais juste une entorse à mon pseudo-régime et puis voilà !

Je me levai donc de mon tabouret pour me rendre dans la cuisine quand je vis Monsieur dans toute sa splendeur me barrer la route. Je voulus crier contre lui mais la chose qui me retiens de le faire furent les paroles hyper blessantes qu'il dit à mon encontre :

« Pourquoi tu as fais ça ?! Je n’ai pas fais EXPRÈS ! Tu sais très bien que je déteste qu'on me réveille. Et puis t'as qu'à faire tes trucs autre part si tu ne veux pas que ce genre chose arrive. »

Pas fait exprès ! D'accord je veux bien l'admettre mais de là à me dire ça; Parce qu'il fait bien l'avouer il m'a carrément dit Barre toi ça ira mieux ! et ça je ne pouvais pas le supporter. Je lui lançais un regard noir rempli de tristesse et de peine. Oui, il m'avait vexé, je dirais même oui, il m'a fait mal. Je ne pensais pas qu'on pourrait un jour arriver à se dire des choses aussi abjectes que celles-ci. Mon cœur rata un battement à la fin de sa phrase. Je fermai les yeux et secouai la tête. Alors à voix basse je répondis :

Tu as raison, je me casse d'ici, de toute façon ça ne te dérangera pas le moins du monde que je sois là ou pas !!!

Vexée et blessée, je le poussais pour enfin entrer dans la cuisine. Mon châtiment allait être grand, très grand même, mais là, il fallait surtout que je me calme un peu. Mes mains tremblaient et avec rage je lui lançais :

Je ne t'embête pas moi quand tu danses !!! Je respecte ton travail et toi au contraire tu le saccages !!!! Même si c'était un accident tu aurais du me le dire de suite au lieu de faire mine de rien ! Tu croyais quoi hein ?! Que je n'allais pas le voir, que tu t'en sortirais comme ça !!! Répond moi !!!!

Maintenant j'étais furieuse. Oui, je sais je change beaucoup d'humeur mais c'est normal, je suis une femme. Je me replantais devant lui et le regardais droit dans les yeux. Je le détestais ! Je le détestais autant que je pouvais aimer sa présence. Je croisais mes bras sous ma poitrine et j'enfonçais mes ongles dans mes avant-bras pour ne pas lui montrer combien il m'avait blessé. Je détestais me montrer faible et lui il avait le don de me faire sortir de mes gonds ! C'est en détournant le regard que j'attendais sa réponse.

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Non mais pourquoi elle le prenait aussi mal, ce n'était qu'une toile... Elle avait du talent, elle serait capable d'en faire une nouvelle aussi jolie... J'avais beaucoup de mal à l'admettre c'est vrai mais je ne lui avais d'ailleurs jamais dis... Sauf que malgré le fait que je trouvais que cette forme d'expression de l'art ne servait à rien... Ce qu'elle faisait me paraissait plutôt beau. Je n'étais qu'un piètre débutant en la matière. Et puis de toute façon... J'étais allergique à certaines substances que l'on trouvait dans la peinture. Bin ouais. Mes parents avaient eut du mal à m'avoir, je ne pouvais pas être le garçon parfait... Et puis je n’étais pas totalement sûr qu’elle trouve ma danse réellement exceptionnelle. C’était pour ça que je n’avais jamais parlé de mon admiration pour son travail. Je ne voulais pas qu’elle pense qu’elle avait de l’avance sur moi… Hors de question. C’était plus fort que moi, j’avais un esprit fou, la compétition c’était mon truc… J’avais le droit d’être aussi fort que tout le monde… La danse de rue n’était pas vraiment un sport aimé par les gens… Certaines personnes pensaient que le genre de danseur de j’étais posaient des problèmes à la société. Sauf que voilà… Je n’étais pas le genre à faire des pointes à tout bout de champs. Mon délire ce n’était pas « le lac des cygnes ». C’était la pop, la musique rythmique. Enfin j’avais la chance d’avoir mon endroit à moi… Je passais beaucoup de temps dans le local qu’on avait réservé depuis le début. On avait demandé l’avis de personne mais personnellement ça ne me gênait pas… J’occuperais ce local quoiqu’il arrive parce que j’avais la chance de pouvoir m’évader autre part que dans le loft… Malheureusement pour moi, Eulalie n’avait pas cette chance… Elle occupait toute la place. Je m’en fichais je n’avais pas besoin de beaucoup de place mais bon… Quand je vis alors ses yeux vexés, je regrettais légèrement mes paroles. Je n’avais pas beaucoup réfléchis, je venais de me réveillé après tout. Et en plus je venais d’être réveillé d’une manière assez surprenante… « Tu as raison, je me casse d'ici, de toute façon ça ne te dérangera pas le moins du monde que je sois là ou pas !!! » Si j’avais su qu’elle le prendrait aussi mal… En fait je n’avais aucune envie qu’elle se barre parce que même si parfois j’avais du mal avec elle, et bien, sans son bordel et nos disputes la vie devait paraitre bien triste… Toutefois, je n’étais pas d’humeur à me faire parler ainsi… J’étais joueur mais comme je l’avais dis je détestais être réveillé. J’étais le genre à me réveiller tranquillement et très tard. J’avais aussi la chance de travailler quand j’avais envie… Je gagnais beaucoup avec peu d’heure. J’avais pris beaucoup de temps à me faire une carrière comme beaucoup de danseur le désire. Je gagnais juste assez d’argent.

Je la suivais dans la cuisine puis elle me lança avec colère « Je ne t'embête pas moi quand tu danses !!! Je respecte ton travail et toi au contraire tu le saccages !!!! Même si c'était un accident tu aurais du me le dire de suite au lieu de faire mine de rien ! Tu croyais quoi hein ?! Que je n'allais pas le voir, que tu t'en sortirais comme ça !!! Répond moi !!!! » Je n’avais eu aucune envie de la mettre en colère – pour une fois – je n’avais même pas fait exprès. Bon j’avoue ce n’était pas une excuse… Ca aurait pu être grave… Ma mère me disait toujours que les choses faites par inadvertance avaient tendance à être des choses qu’au final on avait envie de faire… Sauf que pour moi, ça voulait dire quoi ? Que j’avais inconsciemment l’envie de la mettre dans une colère noire. « Eh oh tu te calmes ma belle hein ? Parce que je ne suis pas ton chien ! Tu dormais ! Tu veux que j’’te réveille en te disant "hey Eulalie, je viens de prendre un verre d’eau mais il y a quelques gouttes qui sont tombé sur ta toile…" et au fait, ça ressemblait à quoi ? Tu fais des trucs bien ! Enfin personnellement je trouve ça bien tu peux en faire un autre ! » Je posais le broc sur le comptoir de la cuisine je me demandais s’il était vraiment temps de me venger. Quoique… J’avais toujours les cheveux un peu humides… Finalement je pris le machin et le renversais sur sa tête. L’eau dégoulinait de ces mèches de cheveux.

« Voilà ! Maintenant venge toi comme tu veux ! Je m’en fiche ! Mais je te préviens, tout à l’heure je pars, je vais danser. Je sais que t’en a strictement rien à foutre mais bon… » On ne s’intéressait pas vraiment à nos vie respective. Je retournais dans ma chambre attendant la prochaine vengeance. J’étais sur qu’elle se vengerait, elle se vengeait toujours. Ce n’était pas pour me déplaire d’ailleurs. La vie était plus palpitante maintenant que je vivais avec elle. De toute façon, si je n’habitais pas avec elle et si Kara était toujours ici, j’aurais sans doute fini par cohabiter avec elle…

« Eh oh tu te calmes ma belle hein ? Parce que je ne suis pas ton chien ! Tu dormais ! Tu veux que j’’te réveille en te disant "hey Eulalie, je viens de prendre un verre d’eau mais il y a quelques gouttes qui sont tombé sur ta toile…" et au fait, ça ressemblait à quoi ? Tu fais des trucs bien ! Enfin personnellement je trouve ça bien tu peux en faire un autre ! »

Avais-je bien entendu ? Il m'avait dit ma belle ! Mon cœur rata plusieurs battements et je du rester de fer pour ne pas m'appuyer contre un mur ou contre quelques choses tellement la surprise avait été grande. Le reste de sa phrase je ne l'avais pas écouté. De restais focalisé sur les deux mots magiques qu'il avait prononcé : Ma Belle. Si on décortique cette phrase, on trouve un pronom possessif et un mot hyper gentil. Du coup me voit-il différemment que je suis ? Suis-je à ses yeux quelqu'un de plus que sa pauvre colocataire ? Du mois maintenant je l'espérais fortement. Je lui lançais un regard plein d'incompréhension, comme si je commençais à lui avouer que j'avais un peu plus que de l'amitié pour lui. noon ! Eulalie il faut te reprendre ! Je détournais mon regard et regarder le sol. Je ne savais que répondre. De sa phrase je n'avais entendu que : « Eh oh tu te calmes ma belle hein ? Parce ... je ... suis ... ton chien ! Tu ...! Tu veux que j’’te ... en te ... "hey Eulalie, je viens de .... gouttes qui sont tombé ...…" et au fait, ça ... à quoi ? Tu fais ... bien ! .... personnellement je trouve ... tu peux en faire un autre ! ». Que pouvais-je répondre à ça !!!! Je ne savais pas de quoi il m'avait réellement parler. D'accord au ton de sa voix, il était en colère mais bon. Et j'avais aussi compris qu'il me parlait de mes toiles alors je tentais cette réponse en espérant qu'elle serait en adéquation avec ce qu'il disait.

Oui je pourrais en refaire une mais j'y ai passé plus de sept heures tout ça pour essayer de retrouver cette petite lumière que j'ai perdu ! Je l'ai enfin retrouvé alors ça me fou les boules d'avoir tout perdu. Tu peux comprendre ça ?

Mais oui, il pouvait comprendre j'en étais sur. Mais avant que je ne puisse m'excuser il me renversa le pichet sur la tête. D'accord c'est vrai que je l'avais mériter mais bon il aurait pu s'abstenir. Il me dit alors avant de filer comme une flèche dans sa chambre :

« Voilà ! Maintenant venge toi comme tu veux ! Je m’en fiche ! Mais je te préviens, tout à l’heure je pars, je vais danser. Je sais que t’en a strictement rien à foutre mais bon… »

Je n'avais même pas envie de me venger. Je me rendait compte que je l'avais vexé et que surtout je l'avais ennuyer alors je me sentais un tout petit peu honteuse mais bon je me rattraperais. Il m'avait dit qu'il allait à la danse alors pourquoi pas. J'irais peut être le voir même si à chaque fois j'ai peur qu'il se fasse mal. Mais avant il fallait que je me sèche. J'allais donc dans la salle de bain pour me prendre une serviette et pour me sécher les cheveux. Puis j'en prenais une autre et je me dirigeais vers la chambre de Tobby pour la lui donner. Je frappais à la porte et n'ayant pas eut de réponse, je rentrais. Légèrement rouge je lui dis :

Pour te sécher les cheveux. Assis toi si tu veux je te les sèche... Pour me faire pardonner...

Rougissant jusqu'à la racine de mes cheveux j'attendais une réponse toujours debout sur la pas de la porte prête à fuir au cas où.