« please, tell me a fairy tale »

Je n’avais que deux ans quand mes parents ont divorcés. Ce qui c’est passé avant importe peu. J’ai rejoint une famille qui n’existait déjà quasiment plus, alors non, aucun intérêt. Mon père, ce héro, s’est remarié deux ans plus tard. Famille recomposée. Rupert a peut être été plus affecté que moi, puisque plus âgé, mais au final, nous nous en somme plutôt bien sorti. A leur divorce, ma mère est partie se réfugier chez sa sœur, à des milliers de kilomètres de nous. Et oui, croyez moi, Sydney se trouve bien loin de Londres. Mais nous avons continuer nos vies, parce qu’il n’y avait rien à faire de plus. J’avoue ne pas vraiment avoir eu à me plaindre, ma famille n’était pas la plus riche d’Angleterre, mais son cabinet de médecin généraliste conférait à mon père un certain statut qui nous permis d’être éduqué dans les meilleures conditions. Et puis elle n’était pas le genre d’horrible belle mère qu’on voit dans n’importe quelle série b… elle nous a élevé comme elle l’aurait fait avec ses propres enfants. Qu’elle ne pouvait pas avoir, d’ailleurs. Ils ont pourtant tout essayer, croyez moi. Ironique, non, pour un médecin ? Le destin avait été écrit ainsi. En bref, voilà pour mon enfance. « Rupert, je suis fier de fêter aujourd’hui ton diplôme ! Tu vas pouvoir suivre la route que nous avons tracé et prendre tes parts dans le cabinet… et dans quelques années, ton frère te rejoindra. Je n’aurait plus alors qu’à céder la place à mes deux plus belles réussites. » Depuis notre adolescence, Rupert et moi avons toujours entendu notre père nous dire qu’une fois tout les deux médecins, nous pourrions reprendre son cabinet, nous associer et former une équipe de choc. Il avait de grand projet pour nous, voulait qu’on trace notre route en restant dans le sillions familiale ! Je pense qu’à force, nous nous en sommes convaincu également. Jamais nous n’avons été plus rebelles que la moyen, ou bien plus populaire… la masse se fondait autour de nous, et nous nous y sentions bien. Rien d’exceptionnel, même au lycée nos notes n’étaient pas parmi les meilleures, mais nous avons malgré tous tout deux été acceptés en école de médecine, à quatre ans d’intervalle. Et mon frère s’en sortait à merveille, faisant la joie de mon père, qui n’attendait plus que mon tour de passage pour se réjouir à nouveau. Et j’allais suivre le plan de match, croyez moi, je ne voulais pas me détourner du chemin initial… puis j’ai commencé à prendre quelques options en plus, la psychologie, puis l’anthropologie. Si vous saviez comme l’étude du genre humain me passionnait à cette époque ! Et encore maintenant… les comportements sont toujours différents, impossibles de faire rentrer les gens dans des cases, ou bien il en faudrait une par individu… je n’allais pas lui dire. Pas de cette manière, pas brutalement. J’aurais… je n’en sais rien. « Pourquoi tu ne m’as rien dit. Ezra ! Ce n’était pas le plan voyons… penses à ton frère. Penses à tout ce qu’on avait prévu. » « On me propose de faire ma dernière année en Ecosse papa, de me former à aider les autres. J’aime écouter ! » « Tu as toujours su… » « Alors comprends, comprends que c’est important pour moi. » il disait comprendre, mais je voyais dans son regard qu’il n’était pas satisfait. J’entendrais plus tard dans la bouche de mon frère que la psychologie n’avait jamais été considéré dans la famille comme une vraie science, un vrai remède, et que je n’étais pas l’exemple à donner dans l’avenir. Et je suis parti sur ces mots.

Je suis arrivé à Aberdeen pour mes vingt deux ans, et en toute sincérité, le cœur serré. Quitter Londres n’avait pas été une décision facile, tout autant que de me mettre quasiment à dos ma famille, mais je ne pouvais pas décliner la proposition de cette université. Pour ma dernière année, j’allais travailler dans différents milieu, sorte de simulation grandeur nature du monde qui m’attendait par la suite. Assistant dans une prison pour délinquants, dans un collège, puis une fac… oui, j’ai vite compris que les personnes qui m’intéressaient le plus d’aider, était des adolescents comme j’aurais pu l’être. C’est à la fin de cette année, que je l’ai rencontrée. J’étais déjà assurer d’avoir mon diplôme, et plusieurs organismes m’ouvraient leur porte, mais lorsqu’elle à ouverte celle de mon bureau provisoire, j’ai été saisi. Blue n’était pas le genre de fille qu’on pouvait passer sans regarder, du moins pas moi. Mais ce jour là, j’ai surtout su que tout les sacrifices n’avaient pas été vaincs. Et soyez en assurer, savoir qu’on est là pour quelqu’un change toute notre vision du monde. Je pense que c’est entre le moment où elle à poser son regard sur moi et celui où elle à passer la porte que je suis tombé amoureux d’elle. Dés le premier jour. Sans en demander plus. Pourtant j’ai joué avec le feu, demandant une fois sur le marché du travail à être transférer dans ce lycée. Leur psy avait fait une dépression - ironie du sort, toujours - et il n’avait encore trouvé personne, mes arguments étaient en béton. Une semaine après j’étais à me dire que j’avais fait la pire erreur de ma vie… puis celle-ci avait pris sa place. Pendant trois ans, je n’ai cessé de l’aimer au point de ne pouvoir la quitter. Erreur oui, je disais, puisque je risquais gros. Mais elle en valait la peine. Jusqu’à son départ. « C'est la meilleure chose à faire pour moi, pour nous. » même avec le recul, je ne pense pas que la retenir aurait été une bonne chose. Je lui avais toujours dis qu’il lui fallait de l’air nouveau, changer d’espace, pour oublier le passé. Mais dans mes conseils, je me voyais également. Alors que donc son application, je ne faisais plus parti de la carte. Pourtant elle m’aimait, j’en était sur. Peut être trop. Même après son départ, j’ai continué d’écouter ces élèves qui me paraissaient bien trop jeune pour de tels tourments. Je pense même que j’ai essayer d’oublier, grâce à eux. Mais il y a un mois, un appel m’a ramené à la réalité. « Elle est malade Ezra. Rupert ne veut pas en entendre parler, mais toi… » Mon frère en avait toujours voulu à ma mère d’être resté en Australie après le divorce. Il s’était senti délaissé, et je n’avais pas pris parti. Seulement lorsque ma tante m’a appelé, la coïncidence était trop forte. « Je viendrais, mais à une seule condition: qu’elle soit transférée à Melbourne. » Sans demander plus d’explication, ma tante scellait sa parole, et je me mis en quête d’un poste à l’autre bout du monde. J’ai mis un mois avant de trouver quelque chose, dans un lycée également. Un remplacement pour le moment, mais c’était suffisant pour me convaincre de faire mes valises. Direction Melbourne. Pour ma mère. Mais aussi pour Blue.

« behind your computer »

♣ prénom / pseudo : kay
♣ âge : majeure
♣ où as-tu connu le forum: euh... joker ? ma mémoire me fait défaut
♣ comment le trouves-tu: horrible, horrible !
♣ code :okay par athénaïs
♣ avatar: ian harding (que je connaissais très peu auparavant)
♣ quelque chose à rajouter : nop...

Merci
Après trois ans et une présentation qui me parait bâclée, je pense avoir fini !

MON EZRA merci encore d'avoir pris le scénario, j'adore ce que tu as fait du persoo (a) bienvenue, officiellement.

bienvenue iaaaaaaaaaa(...)aaaaaaaaan ♥

Bienvenue sur le forum =)

Merci à tous

Bienvenue (:
ian harding (L)